Philippe Lestang

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5 janvier: Météorologie; "Le voyage de Théo"; la jeunesse reste l'espoir.
27 décembre Le credo. Qui aimes-tu? Conduire lentement; les défauts de quelqu'un; blessures et pénitence.
20 décembre Les arbres de connaissances; valeur et vérité; nuit de l'espérance; les laïcs dans l'Eglise.


20 décembre 1997

Ce journal traitera, bien-sûr, de sujets qui m'intéressent: liés à la société, à la possibilité pour tous d'y trouver une place satisfaisante; peut-être à la philosophie aussi. Et au Christianisme.

Ce sera en vrac; mais je ne désespère pas, à l'usage, de pouvoir ajouter des renvois et autres auxiliaires de parcours rapide.

Commençons tout de suite.

Les arbres de connaissances sont une idée que je trouve géniale. C'est le numéro spécial de Télérama consacré à Internet, en novembre 1997, qui me les a fait connaître. Libération les a mentionnés le 28 novembre. L'idée est de permettre à chacun d'énoncer les compétences qu'il a; de rassembler la description de ces compétences dans un "arbre" qui représente les savoirs au sein par exemple d'une entreprise, ou des membres d'une association, des élèves d'une école. A chaque compétence recensée est associée la définition des conditions pour acquérir le "brevet" correspondant. Exemple "savoir lire un texte anglais"; "savoir nager", etc.

La grande force de cette approche est qu'elle rend l'initiative à la base: "savoir réparer une mobylette" peut tout autant faire l'objet d'un brevet que savoir résoudre une équation du second degré. Tout le monde a des savoirs; chacun est ici invité à les affirmer. Parallèlement, dans les grandes entreprises, les arbres de connaissance sont de plus en plus utilisés comme méthode fine de management des ressources humaines.

Un livre fort intéressant ("Les arbres de connaissances") a été publié par Michel Authier et Pierre Lévy aux éditions "La Découverte" en 1996 (54 F.) Il est préfacé par Michel Serres, qui a réalisé à Bagneux une expérience sur cette base ("Le jardin des savoirs"). Le logiciel correspondant, fonctionnant en réseau entre des PCs et un serveur, est vendu 15000 F par Trivium aux associations locales (et 100 000 F aux entreprises).

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Changement complet de sujet avec une réflexion sur Valeur et Vérité.

Le "vrai" et le "bien" sont deux choses différentes. Dire "Untel est un criminel" peut-être "vrai" (dans la mesure où nous pouvons approcher la vérité); il y a peu de gens sans doute qui considéreront que ce fait est un bien .

Le philosophe André Comte-Sponville, dans le "Petit traité des grandes vertus" (PUF 1995), poursuit, en parlant de la tolérance, une réflexion qu'il avait entamée dans son livre "Valeur et vérité".

"La vérité n'obéit pas (..) mais pas davantage elle ne commande. (..) Disjonction des ordres: le vrai n'est pas le bien; le bien n'est pas le vrai. La connaissance ne saurait tenir lieu de volonté (..) .
(..) aimer la vérité (..) c'est (..) reconnaître qu'on ne la connaît jamais absolument ni en toute certitude. (..) (D'autre part) quand bien même il aurait accès à l'absolu, le souverain serait hors d'état de l'imposer à quiconque: parce qu'on ne saurait forcer un individu à penser autrement qu'il ne pense, ni à croire vrai ce qui lui paraît faux. (..) (Enfin il y a) indépendance réciproque (..) entre la vérité et la valeur, entre le vrai et le bien.
Si c'est la vérité qui commande, comme le croient Platon, Staline ou Jean-Paul II, il n'est d'autre vertu que de s'y soumettre. Et puisque la vérité est la même pour tous, tous doivent se soumettre également aux mêmes valeurs, aux mêmes règles, aux mêmes impératifs. (..) Le dogmatisme pratique, qui pense la valeur comme une vérité, aboutit ainsi à la bonne conscience, à la suffisance, au rejet ou au mépris de l'autre - à l'intolérance.
(pages 218 à 222)

André Comte-Sponville mentionne ensuite explicitement l'encyclique "Veritatis Splendor" comme un exemple de l'erreur qu'il dénonce. Un malentendu inévitable entre la mentalité contemporaine et le texte de cette encyclique est que le Pape utilise le mot "vérité" dans un sens particulier. L'obéissance à la vérité (1° épitre de Saint Pierre 1,22), mentionnée au paragraphe 1 de l'encyclique, est commentée en ces termes par la Traduction Oecuménique de la Bible page 2974:
"Le mot vérité n'est pas à prendre au sens philosophique du terme, mais, selon un usage bien attesté dans le Nouveau Testament, au sens de message révélé par Dieu. La foi suppose l'adhésion de l'intelligence et la soumission au plan de Dieu."
De même, quand, au paragraphe 2 de l'encyclique, le Pape évoque les questions fondamentales "Que dois-je faire? Comment discerner le bien du mal?" (qui sont des questions de valeurs), il ajoute aussitôt: "La réponse n'est possible que grâce à la splendeur de la vérité". Les premières lignes de l'encyclique sont sur le même sujet: "La splendeur de la vérité se reflète dans toutes les oeuvres du Créateur et, d'une manière particulière, dans l'homme créé à l'image et à la ressemblance de Dieu (..): la vérité éclaire l'intelligence et donne sa forme à la liberté de l'homme (..).

L'encyclique concerne, d'après son sous-titre et son paragraphe 5, "quelques questions fondamentales de l'enseignement moral de l'Eglise". Et, pour savoir "que faire de bon?" (chapitre I de l'encyclique), le Pape nous invite bien entendu à nous tourner vers le Christ (paragraphe 8) et vers Dieu (paragraphe 9). "L'amour et la vie selon l'Evangile, est-il précisé au paragraphe 23, ne peuvent pas être envisagés avant tout sous l'angle du précepte, car ce qu'ils requièrent va au delà des forces humaines. Ils ne peuvent être vécus que comme le fruit d'un don de Dieu (..).

Au paragraphe 28 de l'encyclique on peut lire: "(..) le contenu essentiel de la Révélation (..) à propos de l'agir moral (comprend) la soumission de l'homme et de son agir à Dieu". Au paragraphe 32 on aborde un point essentiel: la liberté est-elle la source des valeurs? Et l'encyclique ajoute dans le même paragraphe: "La crise au sujet de la vérité n'est pas étrangère (à cette conception)". "Une fois perdue l'idée d'une vérité universelle quant au Bien connaissable par la raison humaine (..) la conscience n'est plus considérée comme un acte de l'intelligence de la personne qui a pour rôle d'appliquer la connaissance universelle du bien (c'est moi qui souligne) dans une situation déterminée et d'exprimer ainsi un jugement sur la juste conduite à choisir ici et maintenant."

Comme l'ont noté certains commentateurs, l'encyclique retient ici une hypothèse philosophique discutable: à savoir que l'individu disposerait de la "connaissance universelle du bien" (alors que ce bien est Jésus-Christ), et n'aurait qu'à l'appliquer dans chaque situation. De même plus loin (paragraphe 80) l'encyclique parlera d'actes qui sont "intrinsèquement mauvais (..) toujours et en eux-mêmes, (..) indépendamment (..) des circonstances" . "Toute espèce d'homicide" est cité comme un des exemples. On est donc dans une logique de définition "simple" de ce qui est bien et de ce qui est mal, et on comprend mal pourquoi l'église admet que les chrétiens fassent leur service militaire, si vraiment tuer est "toujours et en soi-même" "gravement illicite".

L'encyclique conclut justement (paragraphe 119) que "la morale chrétienne (..) consiste à suivre le Christ, à s'abandonner à Lui, à se laisser transformer et renouveler par sa grâce et par sa miséricorde."
Pourquoi ajoute-t-elle ensuite "Celui qui aime le Christ observe ses commandements"?
Celui qui aime
essaie d'observer les commandements, oui; il essaie de les comprendre, oui.

Mais qui peut affirmer que le réel est simple, et qu'il y a une façon claire et unique d'observer ces commandements ?

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Nuit de la foi, nuit de l'espérance: on parle parfois de Thérèse de Lisieux en disant qu'elle a vécu une grave crise de la foi. Il faudrait plutôt parler, estime Bernard Bro, d'une crise de l'espérance:

"Lorsque le Christ demande à son Père "pourquoi m'as-tu abandonné?", il ne le fait que parce qu'il se sait dans la main de son Père. De même, Thérèse ne doute pas(..) que Dieu existe. Elle s'interroge sur le néant. L'objet de la foi est que Dieu est lumière et que cette lumière est bonne et donc compréhensible si on la reconnait comme bonne. L'espérance ajoute quelque chose à la foi. Les démons ont la foi, ils n'ont pas l'espérance. La lumière de Dieu n'est plus pour eux objet de désir, ils n'attendent plus rien d'elle. Pour le croyant, non seulement la lumière de Dieu est un bien, mais elle est désirable pour lui, parce qu'elle le sauve. C'est là où Thérèse est éprouvée: elle a l'impression de ne plus avoir de désirs. C'est son espérance qui est crucifiée."
(..) "A la fin de sa carrière théologique, Thomas d'Aquin (..) affirme (..) que ce qui est premier dans l'espérance n'est pas d'abord le désir de la béatitude, mais l'aide de Dieu, son alliance avec nous. On a là l'intuition clef de tout le mystère de l'espérance qui, d'Abraham à Thérèse de Lisieux, éclaire le parcours de la sainteté. "

("Thérèse de Lisieux, sa famille, son Dieu, son message", Fayard 1997)

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L'instruction romaine sur la collaboration des laïcs au ministère des prêtres est commentée dans le dernier numéro de la revue du diocèse d'Evry. L'auteur de l'article indique que les auteurs de l'instruction "ont choisi de s'appuyer sur la distinction classique entre les deux modes de participation au sacerdoce du Christ: le sacerdoce ministériel exercé par les prêtres (..) et le sacerdoce commun exercé par tout fidèle (..)." Il ajoute: "Regrettons qu'une question de type pastoral ait été traitée dans le cadre d'une ecclésiologie de type prioritairement sacerdotal.On aurait pu éclairer les degrés de participation à la responsabilité pastorale en les rattachant à la fonction royale du Christ. Cette fonction ne s'exerce en plénitude que dans le ministère apostolique. Mais tout baptisé y participe pour sa part comme membre du "peuple royal". On s'obstine cependant à traiter de l'exercice de cette responsabilité à partir de la fonction sacerdotale ce qui permet de faire intervenir la référence au sacré.(..) Le Christ n'a pas exercé son pouvoir en le tenant pour sacré. Il s'en est désapproprié pour se faire l'esclave de tous. C'est dans cette désappropriation de son pouvoir qu'il a exercé la fonction sacerdotale par laquelle il s'est lui-même consacré. " (..)
"Le texte (sauf quand il cite d'autres documents) ne fait aucune référence à la présence et à l'action de l'Esprit Saint au coeur des laïcs. (..) Au lieu d'être encouragé à vivre sa participation à l'activité pastorale en s'inspirant de l'Evangile ce peuple est uniquement invité à conformer sa conduite sur la "normative du Droit".
(Info 91 n° 300)

 

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27 décembre 1997

L'histoire suivante m'a été racontée par un prêtre:

Une adolescente lui dit: - "Tu le crois vraiment, toi, tout ce qui est dit dans le Credo?"
- Oui, bien-sûr, dit le prêtre, je le crois.
- "Ah ben moi vraiment, non, je peux pas le croire:
que Jésus, il soit assis depuis 2000 ans !"

Depuis, ajoute le prêtre, je suis beaucoup plus attentif aux paroles de nos prières ...

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Qui aimes-tu ?
On connait la parabole du bon samaritain: "Qui est mon prochain?". Le "bon chrétien" qui existe en beaucoup de lecteurs de ces pages sait qu'il doit chercher à aimer tous les hommes.

Dans un message de voeux de Noël pour la liste de discussion "Echanges chrétiens sur le Net", j'ai écrit notamment: "paix dans les coeurs, pour vous, et pour tous ceux que vous aimez !"
Mais qui aimons-nous?
Aucun lecteur n'aura, à juste titre, supposé qu'à travers ce message je souhaitais le bonheur à toute l'humanité...

Dans la prière, ces jours-ci, je priais pour différentes personnes que je connais. Et voici qu'une idée m'a traversé l'esprit: pourquoi arrêtes-tu? Pourquoi ne pries-tu pas aussi pour tous les hommes, pour tous les groupes ou individus qui souffrent physiquement et moralement, en France et à travers le monde? Car je crois à l'efficacité de la prière.
-
Mais, Seigneur, il faudrait y passer la nuit ! "En vérité, a dit Jésus, vous n'aurez pas achevé de faire le tour des villes d'Israël avant que le fils de l'homme ne revienne (Matthieu 10,23, que j'applique ici à la prière). La nuit sera achevée avant que vous ayez fini de prier. "Sic non potuistis una hora vigilare mecum ?"... (Mt 26,40)

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Conduire lentement...
En voiture, je fais partie de ceux qui ont parfois tendance à conduire vite. Donc, régulièrement, je me repasse dans la tête les raisons pour lesquelles c'est mieux de conduire lentement:
- d'abord cela permet d'être moins violent ! Eh oui.. Si on rencontre un conducteur maladroit ou qui fait quelque chose qui vous déplait, on le supportera beaucoup mieux si on roulait lentement, que si on avait l'ensemble du corps déjà tendu, à un niveau élevé d'activité; car dans ce dernier cas on réagira au niveau où l'on est.. donc plus violemment (coup de klaxon pour rouspéter, etc.)
- ensuite cela permet d'être plus attentif aux autres: et je ne pense pas ici seulement aux autres automobilistes, mais aux piétons: dans ma banlieue, il y a par exemple souvent des stoppeurs qui aimeraient que l'on s'arrête, ou encore des gens que l'on connait et que l'on aperçoit sur le trottoir. Si l'on va trop vite, impossible de s'arrêter pour prendre les stoppeurs, difficile de faire en temps utile un petit signe amical aux amis ou de s'arrêter pour leur parler !
- enfin,
à l'arrivée, on est moins tendu, plus prêt à entrer dans l'activité suivante si on a conduit lentement. Un maître spirituel disait à ceux qui se plaignaient d'avoir des distractions pendant la messe: qu'avez-vous fait pendant les 5 minutes précédant la messe?
Cela ne marche pas à tous les coups, mais, après l'arrivée, on risque plus d'être "encore en train de conduire" (même inconsciemment) si on l'a fait avec énergie que si on a conduit calmement.

Je vous raconte tout cela, bon, parce que j'ai ce problème; mais tant mieux si je suis le seul à l'avoir !

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Pourquoi voyons-nous parfois les défauts de quelqu'un, en oubliant ses qualités?
Quand quelqu'un nous irrite, nous blesse, agit d'une façon que nous n'aimons pas, voilà que nous oublions ce qu'il fait de bien par ailleurs, et toutes ses qualités. C'est humain certes, mais ressemble bien à "la paille et la poutre": le bien qu'ils font, nous ne le voyons pas...

Une des raisons de cette attitude est ce que j'appellerais le "misfit psychologique", ou le malentendu si vous préférez: on s'est fait une certaine idée de quelqu'un, et puis voilà qu'il est différent; on a espéré qu'il était conforme à l'image de lui, que nous avions construite en nous ("à notre image..."), et puis non !
Nous voudrions qu'il soit différent de ce qu'il est.

Du coup, de "bon objet", voilà que nous le classons "mauvais objet" ! C'est "viscéral"; c'est une défense aussi.
Accepter que "les gens ne soient que ce qu'ils sont" est une forme de renoncement...

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Contre les blessures, la pénitence ! On pourrait dire aussi, le renoncement.
Je m'explique: si quelqu'un me blesse, c'est souvent parce qu'il touche en moi un point très sensible;
quelque chose qui est important pour moi.

Alors il m'est venu, dans la prière, l'idée que si je me détache de cela-même que je juge important, je n'aurai plus la même rancoeur contre celui qui m'a blessé; je découvrirai même peut-être qu'il avait en partie raison...

Ce que je viens d'écrire est très abstrait, pas facile à comprendre sans doute; je le préciserai peut-être plus loin par des exemples... fictifs ! Car les exemples réels seraient trop délicats à raconter.

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5 janvier 1998

Si on parlait un peu météorologie, par ces temps de tempête...
Il y a un peu plus d'un an, j'ai lu dans une revue (Le spectacle du monde?) l'opinion d'un météorologiste "hétérodoxe" (c'est à dire minoritaire dans son opinion): les changements de climat que nous observons, disait-il, ne sont pas principalement dus au réchauffement dont tout le monde parle.

Le phénomène essentiel, en ce qui concerne l'Europe, c'est le refroidissement de la partie de la calotte polaire qui est proche de nous.
On ne connaît pas la cause de ce refroidissement, mais
sa conséquence est un climat plus contrasté: hivers plus froids, étés plus chauds (je vous passe l'argumentation, que j'ai mal retenue). Un climat à l'américaine en somme. Nous avons effectivement connu des périodes de froid importantes dès l'automne, et également un hiver froid l'an dernier.

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N'achetez pas "Le voyage de Théo", si une réflexion sérieuse sur les religions vous intéresse... Profitant peut-être du succès du "Monde de Sophie" (livre somme toute peu dense sur la philosophie - je vous conseille plutôt l'excellent "L'étonnement philosophique" de Jeanne Hersch, Folio Essais), Catherine Clément a pondu un gros roman du même genre où il y a beaucoup .. d'approximations:

- Jésus n'est pas reconnu par les juifs parce qu'il n'a pas, contrairement au grand prêtre en place, reçu l'onction; pourtant Jésus a reçu l'onction de Béthanie, par Marie de Magdala, une femme qui avait péché (pp. 64-65);
- Marie devient mère sans avoir donné son accord.. ("Dis-donc, Dieu, il ne demande pas souvent l'avis des gens..") (p.67).
- Les juifs ne croient pas que quelqu'un puisse "s'envoler", "monter au ciel" (p. 43)
Jamais entendu parler d'Elie, 2° Rois 2,11, et de Hénok, Gen. 5,24 ?
Je ne suis pas sûr de continuer la lecture...

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Oui, la jeunesse reste l'espoir du monde !
Un ami pessimiste me dit qu'il est inquiet de l'avenir du monde. Je lui ai répondu avec Habacuc (3,17-19):

"Les figuiers ne portent plus de fruits, les vignes ne donnent pas de raisins, les oliviers ne produisent rien, les champs ne fournissent aucune récolte; il n'y a plus de moutons dans les enclos, plus de boeufs dans les étables.

"Mais moi, je trouve ma joie dans le Seigneur, je suis heureux à cause du Dieu qui me sauve.
"Le Seigneur est ma force: il me rend aussi agile que les biches, il me fait marcher sur les hauteurs."
(trad. BFC)

Mais voici plus concret:

- Après une journée de déménagement pour installer un de leurs copains, les jeunes rentrent en s'empilant dans une camionnette, tandis que les "vieux" sont dans une autre voiture. A l'arrivée, ils nous disent: "Nous avons chanté des Alleluia pendant toute la route!".

- Le prêtre de notre paroisse revient de Vienne, où il était au rassemblement de Taizé: 80000 jeunes, dont beaucoup ont participé, trois fois dans la journée, à une heure de prière.
Soit trois heures de prière par jour...

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