Après la mort, si on en croit les témoignages donnés par les "NDE" (expériences aux frontières de la mort), il semble que souvent on se retrouve face au Christ. C'est en quelque sorte le jugement individuel.

Le Christ est alors à la fois amour, et juge juste.

Nous voyons défiler toute notre vie: ce que nous avons fait de bien, et de moins bien.

Je m'imagine donc face au Christ. Et tandis qu'il me regarde, je pense à la relation amoureuse que j'ai avec lui.

Et je me représente mentalement la route par laquelle je me suis efforcé jour après jour d'aller vers lui.

Cette route est large: je la regarde; je regarde comme son côté droit est bien régulier et va vers le Christ.

Mais Jésus me montre alors qu'il y a aussi un côté gauche à ma route...

Le côté gauche, c'est tout ce qui n'est pas si brillant que cela en moi. Tout ce que j'ai fait de mal dans le passé, et tout ce que je fais de mal actuellement, peut-être sans en avoir conscience. Et tous les sentiments, toutes les pensées, qui sont loin d'être de l'amour...

Eh oui, j'ai ces deux côtés en moi même si je préfère en général ne pas y penser. Je me dis en effet souvent que l'essentiel est de se centrer sur ce qui est positif, qui va dans le bon sens. Ce n'est pas faux, mais l'autre côté demeure et il faut reconnaître son existence.

Penser à l'existence de ces deux côtés peut aider à faire des choix; à se demander parfois, quand on va faire quelque chose, si cela ne se situe pas un peu trop du côté gauche de la route: de ce côté qui n'est pas celui que l'on aime regarder quand on pense à son attitude spirituelle.

Cela dit il ne faut pas passer son temps à se demander si ce qu'on fait est du bon côté ou pas! La spontanéité, la confiance restent les meilleurs guides!